1 LE VOTE ÉLECTRONIQUE [2]
2 LE VOTE ÉLECTRONIQUE ET LA FRAUDE [3]
3 ENTRE CONFORT DU CITOYEN ET RISQUES DÉMOCRATIQUES [4]
Le vote électronique sur lieux de vote est en expérimentation actuellement en France ; il oblige le citoyen à émarger et n’utilise pas la carte à puce, d’où certains inconvénients non négligeables .
Le vote électronique sur lieux de vote qui utilise la carte à puce et supprime l’acte d’émarger .
Le vote électronique à distance (en dehors de tout lieu de vote) utilise la carte à puce, supprime tout déplacement et bien sur l’acte d’émarger (à l’étude).
A. VOTE ELECTRONIQUE SUR LIEUX DE VOTE
Ce système de vote est applicable à toute élection référendaire ou politique : de quartier, communale, départementale, régionale, nationale, Européenne, Présidentielle...
Le vote électronique est actuellement le meilleur système de vote car il facilite réellement la pratique de la Démocratie Directe parce qu’il permet :
De limiter de façon substantielle les frais de vote :
D’éliminer réellement la fraude électorale :
B. VOTE ELECTRONIQUE A DISTANCE
Dans ce que l’on appelle déjà la télésociété on pourra, dans très peu de temps, grâce à la carte à puce et au progrès technologique de la communication (informatique, téléphonie, télématique, Internet, etc.) voter à distance, c’est-à-dire de chez soi ou de tout autre lieu à sa convenance.
Ce système est actuellement à l’étude et sera utilisé dans un proche avenir. Ce sera alors pour l’Humanité une véritable révolution. Elle ouvrira grand les portes vers l’authentique Démocratie Directe et vers la Paix. Elle permettra d’accéder à la véritable et légitime souveraineté citoyenne par la réelle et totale émancipation des citoyens envers les appareils politiques.
Il serait temps d’arrêter de répandre l’idée comme laquelle le cote électronique rend la fraude impossible.
Certes, l’électeur qui souhaite frauder se retrouve devant une boite noire dont il ignore tout du contenu et se retrouve dans l’impossibilité d’y glisser deux bulletins. Mais qu’en est-il de l’electeur qui souhaite s’assurer que son vote a bien été pris en compte ?
Travaillant dans le domaine de l’informatique, et m’interessant fortement à ce sujet (surtout depuis le fiasco de Floride lors des élections américaines de 2000) force m’a été de constater que je serais tout à fait incapable de vérifier qu’un vote n’a pas été truqué.
Il y a une raison pour laquelle les urnes sont transparentes. La fraude doit être rendue aussi difficile que possible aussi bien pour le citoyen que pour l’état.
Le vote électronique remet tout le procédé électoral entre les mains du ministère de l’Interieur. Même si les plans de ces machines étaient publics, même si les programmes executés à l’interieur étaient ouvertement accessible, vous n’auriez aucun moyen de vérifier, le jour de l’élection que la machine à laquelle vous confiez votre bulletin est bien celle que vous croyez.
Le vote électronique est l’invention qui va amener les grandes dictatures du 21e siècle si l’on n’y prend pas garde !
Le vote électronique apparait révolutionnaire puisque, comme toute technique, elle contribue à notre confort... en fait de confort, endormissement et asservissement.
Pour le gouvernement suisse’’’ (1er point), "confort est le mot clé" !
"Et pourtant, ca marche !" vous rétorquera le gouvernement suisse, qui a institué un genre de système de tracabilité des votes par carte, comparés aux données des registres des inscrits sur les listes électorales. Il se dit pionnier en la matière et peut-être le système est-il effectivement "fiable" [5]
Les question de sécurité’’’ traitées par le gouvernement suisse.
Le gouvernement espagnol a tenté l’expérience pour le référendum sur le TCE en février 2005 ; un vrai fiasco ! D’une part l’outil n’a eu presque aucun de succès d’usage (10543 personnes sur les 2 millions qui en avaient la possibilité, soit 0,54%) d’autre part il aurait été possible à des hackers s’en revendiquant d’avoir eu accès aux données recueillies pour le scrutins, y compris des données personnelles.
En anglais, voir p.12 du "Spanish referendum monitoring report’’’" (1,2 MB .pdf).
[1] i.e. "référendums" ; la participation est certes plus faible de ce fait en moyenne, les citoyens ne sont pas moins impliqués en réalité selon le spécialiste Bruno Kaufmann’’’.
[2] paru sur la page du "comment" d’un système authentiquement démocratique’’’ du site du Mouvement français de Démocratie Directe - France’’’
[3] Contribution de l’internaute Yves sur le forum’’’ du 18/2/2005 à 17:29.
[4] Vous êtes invités à répondre ici même sur le forum ci-dessous !
[5] "200 000 numéros de cartes bancaires dérobés’’’"... si c’est pas via les systèmes informatiques, je vois pas comment !