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publiée le 29/12/2004

 

L'impression offset

Leader incontesté des techniques d'impression avec plus de 80 % de parts de marché, la technique de l'offset possède de nombreux atouts. Qualité de fabrication, compétitivité des coûts, souplesse d'utilisation, facilité de mise en ouvre et polyvalence permettent de répondre à la plupart des exigences des utilisateurs.

Du montage des films au calage machine

L’offset tient son nom du procédé utilisé pour l’impression (off set, c’est-à-dire décalque ou report). Il repose sur l’utilisation d’un cylindre servant à reporter l’encre depuis la plaque gravée sur le papier. Avant cette étape, le travail de l’imprimeur débute par le montage des films provenant du graveur. Les films correspondant aux pages du document à imprimer (un film par couleur de base) sont positionnés sur la plaque d’aluminium qui sera utilisée lors de l’impression : on parle alors d’imposition. A ce stade, l’imprimeur réalise une épreuve de contrôle appelée Ozalid, qu’il présente à son client pour bon à tirer. La dimension de la plaque détermine le nombre de pages du document qu’elle pourra contenir. Cette plaque d’aluminium est ensuite soumise à un rayonnement ultraviolet puis révélée. Seules les parties des films (typons) protégées lors de l’insolation - c’est-à-dire celles correspondant aux zones sombre - sont conservées. Les autres parties exposées sont dissoutes. Après avoir été lavée puis un séchée, la plaque est positionnée sur la machine. C’est ce qu’on appelle le calage machine. L’impression peut alors débuter.

Du feuille à feuille à la rotative

La plaque est fixée sur un cylindre qui sera lui-même en contact avec un rouleau encreur et un rouleau mouilleur. Le procédé offset repose sur l’antagonisme de l’eau retenue par la plaque de métal et de l’encre absorbée par la couche grasse obtenue lors de l’insolation. Les réglages nécessaires en début d’impression consomment une quantité de papier plus ou moins importante appelée la passe.
L’offset peut être utilisé pour l’impression en feuille à feuille. Dans ce cas, une plaque est dévolue à une seule couleur qui est imprimée sur une seule face du papier. Il existe ainsi des machines dites 1 ou 2 couleurs, en fonction de leur capacité. Pour l’impression en quadrichromie, les professionnels disposent de presses 4 couleurs, qui permettent l’impression de toutes les couleurs en une seule passe. Il existe également des machines 5 et 6 couleurs, qui impriment en quadrichromie, tout en réservant un passage pour l’impression d’une couleur en ton direct et d’un vernis, par exemple.
L’impression offset peut aussi être réalisée sur des rotatives. Leur emploi est particulièrement adapté aux tirages importants grâce au déroulement continu d’une bobine de papier. Les vitesses de rotation des bobines peuvent atteindre 50.000 tours/heure.

 

Repères :

Les phases décrites dans les paragraphes précédents correspondent à l’impression offset traditionnelle. Avec l’avènement du numérique, certaines étapes ont disparues. Grâce à la technique CTP (computer to plate), les films ne sont plus nécessaires car la plaque servant à l’impression est directement gravée à partir du fichier informatique. Certains imprimeurs utilisent parfois un procédé intermédiaire appelé CTF (computer to film) qui permet, sans montage manuel, d’imposer les fichiers numériques en un seul film de la taille de la plaque. Ces techniques nécessitent la sortie d’un document de contrôle appelé traceur.

PCA pour Localtis, janvier 2002

 

publiée le 29/12/2004

 

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